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Les gaz à effet de serre

Toute activité naturelle ou humaine pollue. La pollution naturelle contrairement à la pollution humaine est équilibrée au sein d’un écosystème. Le déchet produit par un organisme sert de nourriture à un autre organisme. La nature s’équilibre ainsi en évitant une pollution non contrôlée et nocive.

Les activités humaines en revanche produisent plus de déchets qu’elles ne peuvent en consommer. L’agriculture n’échappe pas à cette réalité.

D’après les chiffres du ministère de l’écologie, la part de l’agriculture dans la production de gaz à effet de serre (G.E.S.) est de 21% en 2012 en France. La part attribué à l’élevage s’élève à environ 9%.
Cependant de par ses liens étroits avec la nature l’agriculture est la seule activité humaine qui soit en mesure de compenser tout ou partie de ses pollutions. C’est ainsi que l’élevage herbivore violemment accusé de rejeter des G.E.S. en quantité importante compense sa production de carbone par l’implantation de prairies et de haies.

 

Comment ça marche ?

Les plantes respirent comme les animaux en absorbant de l’oxygène (O2) et en rejetant du gaz carbonique (CO2) mais, pour fabriquer leur propre organisme, elles utilisent un procédé appelé photosynthèse.
La photosynthèse consiste à consommer du gaz carbonique (CO2) et à rejeter de l’oxygène (O2).

La photosynthèse consomme beaucoup plus de CO2 que la respiration de la plante n’en rejette. Les plantes sont donc le premier acteur de lutte contre le réchauffement climatique. Leur bilan carbone est très positif.

L’élevage est indissociable de la production végétale : Nous comptons en moyenne 1ha de prairie et 100m de haie pour nourrir et élever 1 vache ou 6 moutons.

 

De cette façon l’empreinte carbone des ruminants est compensée par l’implantation d’herbe et de haies.